À 22 ans, Loïs Boisson s’est imposée comme la nouvelle révélation du tennis féminin français grâce à un parcours exceptionnel à Roland-Garros. Partie du 361e rang mondial, elle a créé la surprise en atteignant les demi-finales, écartant au passage deux joueuses du top 10 : Jessica Pegula (n°3) et Mirra Andreeva (n°6). Cette performance historique lui a permis de grimper de près de 300 places au classement WTA, pour s’installer au 65e rang mondial et devenir ainsi la nouvelle n°1 française.

Un classement qui change tout… ou presque

Malgré cette ascension fulgurante, Boisson ne figure pas dans le tableau principal de Wimbledon. En cause : le « cut » du classement pris en compte par le tournoi, arrêté avant Roland-Garros, alors qu’elle était encore 361e mondiale. Son équipe avait sollicité une wild-card auprès des organisateurs, mais la demande a été refusée.

Résultat : la Dijonnaise devra passer par les qualifications, qui débutent ce 23 juin, pour espérer intégrer le grand tableau

Une préparation express au gazon

Boisson aborde Wimbledon sans expérience significative sur gazon. Après l’euphorie de Roland-Garros, elle a dû rapidement adapter son jeu à une surface très différente, qui favorise les joueuses agressives et les prises de balle précoces. Son entourage reste confiant, misant sur sa capacité d’adaptation et sa dynamique positive.

Loïs Boisson arrive à Wimbledon dans la peau d’une outsider très attendue. Si la marche des qualifications s’annonce exigeante, sa confiance et sa dynamique pourraient lui permettre de franchir un nouveau cap dans sa jeune carrière. Le tennis français retient son souffle : la révélation du printemps peut-elle aussi briller sur le gazon londonien ?